L’Andalousie a une opinion sur qui a la préférence pour enseigner l’informatique. Ils ne sont pas l’ordinateur

Turbulence dans la salle du personnel. La Junta de Andalucía, par l’intermédiaire de son ministère de l’Éducation et dans le cadre de l’élaboration de la LOMLOE, connue sous le nom de «loi Celaá», a décidé que l’enseignement des matières d’Informatique au Baccalauréat donnera la priorité aux enseignants non spécialistes de l’Informatique.

Cela a été reflété dans le BOJA (Journal officiel de la Junta de Andalucía) 104, du 2 juin, qui comprenait l’attribution de matières facultatives de la communauté et les spécialités requises pour les enseignants.

Seule une priorité pour les informaticiens dans les matières informatiques

Le sujet “Création numérique et pensée computationnelle” et “Technologies de l’information et de la communication” (I et II) donner la priorité à la spécialité de la technologie avant celle de l’informatique. Dans le premier cas, ajouter la spécialité Mathématiques en troisième position.

Cette décision a provoqué la protestation de l’Aapri (Association andalouse des professeurs d’informatique), qui a publié un communiqué dans lequel ils expliquent qu’ils pensent que cette décision “aura des conséquences négatives pour l’avenir de la jeunesse de notre communauté”.

Spécialités des corps

La matière

  1. Technologie
  2. L’informatique
  3. Matematiques

Création numérique et pensée computationnelle

  1. Technologie
  2. L’informatique

Technologies de l’information et de la communication I et II

En premier lieu, il précise que les enseignants de technologie ne sont pas des spécialistes en informatique et n’ont pas accrédité de connaissances sur la programmation, le développement de logiciels, Internet et d’autres branches similaires auprès du ministère de l’Éducation.

Il ajoute également que l’intérêt pédagogique des étudiants doit toujours prévaloir et souligne la nécessité pour un enseignant de matières informatiques d’être un spécialiste capable d’encadrer et d’attirer des vocations vers “un secteur sans chômage”.

Enfin, ajoutez que cela suppose un grief comparatif par rapport aux autres communautés autonomesen donnant l’exemple de la Communauté valencienne, dans laquelle le personnel enseignant spécialisé en informatique a maintenu l’attribution exclusive et prioritaire de l’enseignement.

Sa demande est que le ministère ajoute à la norme la nuance que, “tant qu’il y a un professeur d’informatique dans le centre, il doit avoir la priorité dans l’enseignement des TIC (et de la pensée computationnelle) et des matières du baccalauréat”, faisant allusion à parce que c’est la solution que le ministère de l’Éducation a historiquement adoptée.

Avec cette mesure, la seule matière pour laquelle les professeurs d’informatique ont la priorité est la “Numérisation”, 4ème de l’ESO. De plus, il n’y a pas de matière informatique obligatoire tout au long de l’année scolaire (Primaire, Secondaire et Baccalauréat), celles-ci étant réduites à des options.

Image en vedette | avec Midjourney.

À | L’adieu à la matière informatique pose problème : les jeunes ont de faibles compétences numériques.

Olivier Quirion

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