Power Fx, le langage « low code » de Microsoft, est désormais open source – Applications et Logiciels –

En mars, lors de l’événement Ignite 2022, le Microsoft présenté le Effets de puissance. C’est un langage de programmation faible code, c’est-à-dire qu’il a une approche de codage plus simple que l’approche conventionnelle. La proposition, qui était déjà séduisante, est devenue plus intéressante : maintenant, le projet a du code open source.

Projet dans Power Fx (image : reproduction/Microsoft)

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Le concept de code bas

Une plate-forme low code est une plate-forme où l’utilisateur peut développer une application ou un outil en ligne, par exemple en écrivant le moins de lignes de code possible.

À cette fin, une partie du travail peut être effectuée à l’aide d’éléments préfabriqués ou de composants visuels, par exemple, dans le meilleur style “glisser-déposer”.

C’est pourquoi, assez souvent, l’idée est confondue avec la pas de code (pas de code), mais les concepts sont différents les uns des autres. En règle générale, le low code ne nécessite pas de grandes connaissances en programmation, mais il nécessite que l’utilisateur connaisse les bases du sujet.

Un projet sans code, en revanche, peut être développé par une personne qui a peu ou pas de connaissances en programmation. Il est possible, par exemple, de réaliser ce travail entièrement grâce à l’interconnexion de composants visuels dans une plate-forme de développement spécifique à cet effet.

Power Fx “parle le langage” d’Excel

Dès son annonce, Power Fx a attiré l’attention non seulement pour proposer une dynamique de développement rationalisée, mais aussi pour tirer parti d’une fonctionnalité existante de longue date : le langage de formule d’Excel. Microsoft donne les détails :

Power Fx partage non seulement la syntaxe et les fonctions d’Excel, mais il se comporte également de la même manière. Comme dans Excel, les formules sont déclaratives et se recalculent instantanément, comme dans un tableur. Les développeurs ont l’avantage de dire à l’application ce qu’ils veulent qu’elle fasse, sans avoir à décrire comment ni quand – Power Fx le fait pour vous, libérant les développeurs de la tâche fastidieuse de tenir à jour manuellement les variables et les tableaux de données.

Bien que Microsoft admette que le projet s’est inspiré d’outils ou de langages comme Pascal, Mathematica et Miranda, Excel est vraiment la principale référence.

Il y a plusieurs raisons à cela. L’un d’eux est le fait que Power Fx est destiné à Microsoft Power Platform, un ensemble d’outils visant à développer et à stimuler les affaires. Cet environnement est largement accessible aux professionnels familiarisés avec Excel.

Le comportement de la feuille de calcul est également un avantage. Par exemple : dans Excel, il est courant que les formules fassent référence à des valeurs existantes dans une ou plusieurs cellules ; si ceux-ci sont mis à jour, toutes les cellules qui en dépendent seront également automatiquement mises à jour. Power Fx est capable de reproduire cette dynamique.

Power FX (image : reproduction/Microsoft)

Power Fx est open source

Dans l’annonce officielle, faite en mars, Microsoft a déclaré que le projet serait open source. La société a finalement tenu sa promesse (jusque-là, seule la documentation était open source) : cette semaine, Power Fx est devenu disponible sous une licence MIT.

Avec cela, on s’attend à ce que le langage soit adopté dans d’autres initiatives qui admettent des projets low code (et ne se limitent donc pas à l’écosystème de développement Microsoft) et reçoivent des collaborations de la communauté.

Certes, les contributions au projet seront les bienvenues, après tout, Power Fx est une nouvelle initiative et, en tant que telle, a beaucoup de place pour l’amélioration.

Le code source peut être obtenu à partir de la page Power Fx sur GitHub. Une introduction au langage peut être trouvée dans la documentation en ligne du projet.

Olivier Quirion

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