Le géant de l’achat et de la vente en ligne a annoncé que le personnel devra quitter l’entreprise à partir du 18 janvier. Il a été rapporté par le PDG de la société, Andy Jassy.
Amazon va licencier plus de 18 000 employés (Photo : Forbes Argentina)
Le PDG Andy Jassy, qui a succédé au magnat Jeff Bezos depuis la mi-2021, a signalé mercredi soir les réductions de personnel liées à l’entreprise.
La multinationale, qui emploie environ 1,54 million de personnes dans le monde sans compter les intérimaires embauchés en période de plus forte activité comme les vacances, avait anticipé en novembre que les coupes toucheraient 10.000 personnes.
Le géant du commerce électronique Amazon a annoncé ce jeudi qu’il allait réduire massivement ses effectifs, licenciant plus de 18.000 salariés, dépassant ce qu’il avait initialement annoncé en novembre dernier, de pair avec le ralentissement de l’économie qui touche le secteur technologique.
Le PDG Andy Jassy, qui a succédé au magnat Jeff Bezos depuis la mi-2021, a signalé mercredi soir les réductions de personnel liées à l’entreprise.
La multinationale, qui emploie environ 1,54 million de personnes dans le monde sans compter les intérimaires embauchés en période de plus forte activité comme les vacances, avait anticipé en novembre que les coupes toucheraient 10.000 personnes.
Crise du secteur
Meta, la maison mère de Facebook, annonce 11 000 licenciements
La réduction des effectifs se concentrera sur les postes de l’entreprise dans ses domaines d’activité et sur les fonctions des ressources humaines aux États-Unis et en Europe.
« Amazon a résisté à une économie difficile et incertaine dans le passé, et nous continuerons à le faire. Ces changements nous aideront à réaliser nos opportunités à long terme avec une structure de coûts plus solide », a déclaré Jassy, selon le communiqué interne publié par les agences de presse Bloomberg, DPA et AFP.
Alors qu’Amazon prévoyait de faire une annonce officielle, un employé a divulgué la nouvelle à l’avance au Wall Street Journal.
«Nous attendons généralement pour communiquer sur ces décisions jusqu’à ce que nous parlions aux personnes directement touchées. Cependant, comme l’un de nos collègues a diffusé cette information à l’extérieur, nous avons décidé qu’il était préférable de partager cette nouvelle plus tôt afin que vous puissiez obtenir les détails directement de ma bouche », a déclaré Jassy en confirmant la nouvelle.
Des rumeurs de licenciement circulaient dans l’entreprise depuis des mois (à tel point qu’Amazon avait auparavant gelé les embauches), mais l’augmentation des licenciements maintenant annoncée suggère que les perspectives se sont détériorées.
Comme d’autres entreprises technologiques, Amazon a publiquement reconnu qu’elle avait « embauché trop d’employés » pendant la pandémie, date à laquelle le commerce électronique a connu un « boom » de la demande en raison des restrictions sur les achats en personne.
En effet, entre début 2020 et début 2022, l’entreprise a doublé son usine.
Depuis, la croissance des ventes en ligne a commencé à ralentir parallèlement au retour des habitudes antérieures des consommateurs.
Les investisseurs ont réagi positivement à l’annonce de la réduction massive, pensant que les licenciements augmenteront les marges bénéficiaires de l’entreprise, ce qui s’est traduit par des gains de près de 1,8 % dans les échanges pré-ouverts de Wall Street.
La suppression de 18 emplois est la plus importante depuis la création de l’entreprise basée à Seattle en 1994, et la plus importante parmi les annonces d’entreprises technologiques ces derniers mois.
La société, en plus de son activité de vente d’articles, possède des activités dans l’hébergement cloud (Amazon Web Services), les appareils électroniques tels que le livre électronique Kindle ou l’assistant numérique Alexa, et dans le secteur du divertissement (MGM et Prime Video).
Dans le message de jeudi, Jassy a promis aux personnes qui seront licenciées qu’elles recevront une indemnité de départ et une assurance maladie transitoire.
En plus d’Amazon, une longue liste d’entreprises technologiques ont annoncé des licenciements ces derniers mois, de pair avec le ralentissement de l’économie et la réduction conséquente des revenus publicitaires.
Salesforce (la société propriétaire de la plateforme Slack) prévoyait ce mercredi qu’elle réduirait son usine de 10% (plus de 7 mille employés) tandis que Meta (société mère de Facebook, Instagram et WhatsApp) prévoyait en novembre qu’elle licencierait 11 mille ouvriers, 13% de ses effectifs.
De la même manière, le magnat Elon Musk, le nouveau propriétaire de Twitter, a licencié environ 3 700 employés (50 % des postes) et Snapchat a fait de même avec 1 200 (30 %).
(Chaîne3)
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