Bénéfices de Citigroup C 1T 2022

Jane Fraser, nouvelle PDG de Citigroup.

Citigroup

Citigroup devrait publier ses résultats du premier trimestre avant la cloche d’ouverture jeudi.

Voici ce à quoi Wall Street s’attend :

  • Bénéfice : 1,55 $ par action, 57 % de moins que la période de l’année précédente, selon StreetAccount.
  • Revenus : 18,15 milliards de dollars, soit 6,1 % de moins qu’un an plus tôt.
  • Revenu net d’intérêts : 10,66 milliards de dollars, selon StreetAccount
  • Revenus de trading : Revenu fixe 4,06 milliards de dollars, Actions 1,12 milliard de dollars
  • Banque d’investissement : 1,21 milliard de dollars

Dans quelle mesure Citigroup sera-t-il touché par son exposition à l’invasion russe de l’Ukraine ? Ce sera une question posée à la PDG de Citigroup, Jane Fraser, qui a repris la banque basée à New York il y a un an. À cette époque, elle a annoncé son intention de quitter plus de 13 marchés en dehors des États-Unis dans le but d’améliorer les rendements de la banque.

Citigroup, la plus mondiale des grandes banques américaines avec des opérations dans plus de 100 pays, est probablement la plus exposée au conflit ukrainien. Les analystes seront désireux de comprendre les divers impacts de la guerre sur l’entreprise, y compris sur son projet de vente d’une unité russe de banque de consommation.

Le mois dernier, Fraser a donné aux analystes un nouvel ensemble d’objectifs financiers, y compris un objectif à moyen terme de rendement des actions ordinaires tangibles, une mesure clé du secteur bancaire, d’environ 11% à 12%. L’événement a été l’occasion pour la banque de réinitialiser ses attentes après des années de sous-performance de ses pairs, notamment JPMorgan Chase et Bank of America.

Comme le reste du secteur, Citigroup devrait connaître un ralentissement des revenus de la banque d’investissement, quelque peu compensé par le bénéfice de la hausse des taux d’intérêt.

Bien qu’elles se négocient déjà à la valorisation la plus basse parmi leurs pairs, les actions Citigroup ont perdu 17 % cette année, par rapport à la baisse de 10,5 % de l’indice bancaire KBW.

Mercredi, JPMorgan a déclaré que les bénéfices du premier trimestre avaient chuté de 42%, car il avait enregistré des pertes liées aux sanctions russes et mis de l’argent de côté pour les futures pertes sur prêts. Après le rapport, ses actions ont chuté et ont atteint un creux intrajournalier de 52 semaines.

Cette histoire se développe. Veuillez vérifier les mises à jour.

Gaston Alexandre

En tant que travailleur indépendant, j’ai décidé de me lancer dans la rédaction d’articles basée sur le buzz international. Je traite ainsi différents sujets, et particulièrement ceux qui ont suscité un énorme engouement dans la société mondiale. J’écris ainsi des articles concernant les thématiques à fort caractère, c’est-à-dire qui créent un véritable impact émotionnel chez le lecteur. Le nombre d’articles que j’écris est variable au quotidien. L’objectif étant de fournir le maximum d’informations pertinentes du jour, vous pouvez alors découvrir de nombreuses publications d’une douzaine de lignes par article.
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