Checco Zalone à Sanremo mentionne (indirectement) De Andrè




Sanremo – Il y a beaucoup de la leçon de Fabrizio De Andrè dans la performance de Checco Zalone (Luca Pasquale Medici, Bari, 1977) ce soir sur la scène du Théâtre Ariston de Sanremo. En fait, Checco Zalone a joué le rôle d’un transsexuel qui donne au professeur de grec un « beau chat et un gros bébé », avec une citation évidente du « Vieux professeur que cherchez-vous dans cette porte / peut-être celui qui seul peut te donner une leçon / celle que le jour tu appelles avec mépris femme publique / celle qui la nuit fixe le prix de tes désirs. »

Zalone a commencé par dire: « J’aime la population ». Arrive sur scène « C’est émouvant, cette scène vous ensorcelle – dit-il en feignant l’émotion – ici tout le monde pleure. Je me sens comme un Maneskin. Je viens d’une petite ville, de Capurzo. Je me demande : est-ce que je mérite tout cela ? Puis je te vois toi et Amadeus et je dis « oui », je le mérite. Merci au nom de tous les Italiens de nous avoir fait sentir comme des génies. Il cible le chef d’orchestre : « Je l’ai rencontré dans ces trois jours, je le pensais incapable mais il a du rythme, du choix dans les chansons. Belle idée d’Ornella Muti exprimée par Maria De Filippi. Brave aussi les autres chefs d’orchestre que Giovanna (sa femme) t’a imposés. Mais il n’y a pas de fou ». Et encore « massacres » Amadeus se référant à une blague malheureuse l’année dernière où il a dit qu’une femme était un pas derrière l’homme célèbre. « Amadeus un jour tu comprendras ton machisme, les temps ont changé. Voici une nouvelle génération qui veut l’amour universel. C’est pourquoi je veux vous proposer une histoire lgbtq ». Et c’est une véritable réinterprétation du conte de Cendrillon dans une clé lgbtq.

« Un conte de fées raconté en Calabre donc même dans le sud ils sont heureux et on peut dire des sudistes ». Ainsi, accompagné d’Amadeus, narrateur au pupitre, il raconte son histoire lgbtq se déroulant en Calabre : le protagoniste est Oreste, un trans brésilien invité au bal de la cour. C’est le coup de foudre avec le prince, mais le roi homophobe n’en a pas envie : il est cependant dommage que le souverain soit un « fidèle client » d’Oreste. « Nous faisons du service public », égratigne Zalone. Il relit Mia Martini avec « Quelle hypocrisie dans l’univers » et conclut avec un énième double sens : « S’il y a des plaintes, des plaintes, des questions parlementaires, le tribunal compétent appartient à Amadeus ».





Gaston Alexandre

En tant que travailleur indépendant, j’ai décidé de me lancer dans la rédaction d’articles basée sur le buzz international. Je traite ainsi différents sujets, et particulièrement ceux qui ont suscité un énorme engouement dans la société mondiale. J’écris ainsi des articles concernant les thématiques à fort caractère, c’est-à-dire qui créent un véritable impact émotionnel chez le lecteur. Le nombre d’articles que j’écris est variable au quotidien. L’objectif étant de fournir le maximum d’informations pertinentes du jour, vous pouvez alors découvrir de nombreuses publications d’une douzaine de lignes par article.
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