UNE Bien sûr a été condamné à payer 800 000 BRL pour avoir enfreint le Code de défense des consommateurs et porté préjudice à des clients dans tout le Brésil en coupant l’accès à Internet mobile après l’expiration de la franchise. La plainte a été déposée par le Département de la protection et de la défense des consommateurs, lié au ministère de la Justice et de la Sécurité publique, qui a également évalué TIM et Vivo.
Le processus traîne en longueur depuis février 2015, lorsque le ministère de la Justice a demandé aux opérateurs téléphoniques de fournir des éclaircissements sur la coupure de l’accès à l’internet mobile après l’expiration de la franchise de données. Claro s’est défendu en affirmant que le blocage des forfaits mobiles était nécessaire en raison du “trafic internet mobile exponentiel”, qui rendait l’infrastructure “non pérenne”.
La note technique du Secrétariat national à la consommation (Senacon) conclut qu’il existe peu (voire aucune) preuve que la limitation des franchises améliorerait la qualité du service ou de l’infrastructure, et que Claro n’a pas démontré d’alternatives pour l’amélioration des services, telles que l’investissement dans les réseaux ( y compris la construction de points d’accès Wi-Fi) ou des solutions de gestion du spectre.
Enfin, l’entité a conclu que l’adoption du blocage d’Internet était un choix de modèle de tarification des services et non en raison de problèmes techniques. Si l’opérateur décide de ne pas faire appel de la procédure, il bénéficiera d’une réduction de 25% sur le montant de l’amende, qui coûtera 600 000 R$. Les sommes seront reversées au Fonds de Défense des Droits Diffus.
TIM et Vivo ont également été condamnés à une amende
Le ministère de la Justice et de la Sécurité publique a également infligé une amende à TIM et Vivo. Les raisons sont les mêmes et le montant dû est également de 800 000 reais. Les poursuites indiquent une violation du devoir d’information et une pratique trompeuse.
Dans le cas de Vivo, Senacon a analysé des publicités pour un plan de contrôle qui vantait le mot “illimité” dans dix endroits différents. TIM, en revanche, a été pointé du doigt pour ne pas avoir communiqué aux consommateurs les modifications du forfait de services et avoir provoqué une modification unilatérale du contrat.
Bien qu’il n’ait pas (encore) été condamné à une amende, Oi passe également par le même processus, mais les documents sont restreints sur la plateforme du ministère de la Justice.