Le droit à l’usufruitier en cas de décès de l’usufruitier

Le droit à l’usufruit est un véritable droit de jouissance qui, comme tous les droits sur le reste, peut être transféré à des tiers. La cession du droit à l’usufruit peut se faire par un acte d’achat, de vente ou de don, mais ne peut faire l’objet d’une succession testamentaire. En fait, le droit à l’usufruitier cesse avec la mort de l’usufruitier.

Lors de la préparation d’une richesse d’actifs, il est possible de vérifier que vous devez faire face à un acte particulier de transfert d’un droit réel : le transfert de l’usufruit entre deux sujets. La nature et la part du droit réel doivent être déterminées à l’avance. Mais comment considérer l’usufruitier, en cas de décès du premier usufruitier ? Dans ce cas, le droit s’éteint et expire ou non ?

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Quel est le droit à l’usufruit ?

Le Code civil (art. 981) précise de manière exhaustive la nature et les objectifs de ce droit réel de jouissance. Le droit de l’usufruitier « est le vrai droit qui permet à l’usufruitier de profiter de la chose et d’en tirer tous les usages
tout en respectant, cependant, la destination économique du bien
 ».

Le propriétaire de la propriété transfère le droit de jouissance du bien à un autre sujet, l’usufruitier, en se réservant la propriété nue. Il s’agit donc d’un véritable droit de jouissance limité à l’utilisation et à la jouissance de la propriété uniquement.

À des fins de jouissance, l’usufruit peut être assimilé à des emphiteuses, mais s’en distingue par deux particularités :

  1. l’usufruitier, contrairement à l’emphitheute, doit respecter la destination économique du bien et n’a aucun devoir de s’améliorer ;
  2. l’usufruitier peut également être étendu aux biens mobiliers, aux sociétés, aux actions, aux titres de crédit tandis que l’emphiteusi se limite à l’immobilier uniquement.

Comment se forme l’usufruit ?

Les méthodes d’établissement de l’usufruit peuvent être résumées comme suit :

  • en vertu de la loi, l’art. 324 c.c. prévoit que l’usufruit est établi par la loi en faveur des parents ou du parent exerçant l’autorité sur les biens appartenant à l’enfant mineur ;
  • en vertu d’un acte parmi les vivants, qui peut consister en une écriture privée ou sous la forme d’un acte public entre la transcription dans les registres publics s’il a l’objet d’un bien immobilier ;
  • pour le testament, par lequel le propriétaire constitue le droit d’usufruit en faveur d’un ou de plusieurs héritiers ;
  • pour l’usucapion, comme pour tous les droits réels (Art. 1158 du Code civil francen)).

Comment vérifier l’existence d’un droit usufruit ?

Comme tous les droits doit être enregistré dans les registres publics de l’immobilier.

Personne physique hypocatastale visura proche

Vous aurez besoin de :

  • Conservatoire
  • Nom
  • de famille
  • Date de naissance

Par

le biais d’une inspection hypothécaire au Conservatoire, la liste des formalités transcrites pour et contre un sujet, une personne physique ou morale est mise en évidence.

Les procédures hypothécaires peuvent être effectuées dans la base de données en ligne Sister jusqu’en 1980. Pour tous les actes transcrits précédemment, il sera essentiel de réaliser une vision des répertoires papier. Dans ce cas, nous vous suggérons de toujours compter sur un visuel expert pour être sûr du résultat de la recherche.

Il convient de préciser que ce n’est qu’après examen de la note de transcription unique que l’on pourra prouver la nature et la part des droits réels. Par conséquent, si l’acte de constitution de l’usufruit a été transcrit après 1980, son contenu peut être vérifié avec une note de transcription. Au contraire, pour tous les actes transcrits avant 1980, il devra procéder à une inspection de l’acte notarié directement au Conservatoire.

Quels sont les droits et devoirs de l’usufruitier ?

L’usufruitier a le droit de :

  • profiter du bien, c’est-à-dire de l’utiliser du mieux qu’il croit mais avec la diligence du bon père de la famille ;
  • profiter des fruits naturels et civils (art. 984 du Code civil francen). ) ;
  • obtenir la possession de l’objet actif de l’usufruit (art. 981 du Code civil francen), sous réserve de l’inventaire des marchandises et de la présentation de garanties en faveur du propriétaire nu (art. 1002 du Code civil francen). ) ;
  • de céder votre droit (art. 980 du Code civil francen), sauf déni explicite prévu dans le titre de constitution ;
  • louer l’actif.

Parmi les obligations de l’usufruitier, on peut citer :

  • ne peut pas vendre le bien, mais il peut céder son droit à l’usufruit ;
  • il ne peut en aucun cas changer la destination économique du bien ;
  • il a le droit de jouir du bien mais « pour en jouir, il doit faire preuve de diligence du bon père de la famille » (art. 1001 du Civil) Code).

Combien de temps dure le droit à l’usufruit ?

L’usufruit n’est pas un vrai droit perpétuel. L’article 979 du Code civil francen le précise, ce qui, en fait, indique clairement que l’usufruit ne peut dépasser la durée de vie du propriétaire. Par conséquent, en présence d’un acte de cession de fort>usufruitier est éteint avec la mort du premier usufruitier.

Bien entendu, le transfert d’usufruit entre personnes physiques et morales est également possible. Le législateur est également intervenu dans ce domaine. Dans le cas où l’usufruit est établi ou vendu en faveur d’une entreprise, sa durée est de 30 ans.

Comment céder le droit à l’usufruit ?

La cession du droit à l’usufruit est expressément prévue dans notre Code (art. 980 du Code civil francen). Par cet acte, l’usufruitier donne le droit de jouir du bien à un autre sujet, physique ou morale. L’acte de vente peut être gratuit ou à titre de considération, cela n’affecte en rien sa validité. La seule limite est donnée dans le cas d’une déclaration de succession. Les marchandises soumises à l’usufruit ne peuvent en fait pas être saisies successivement et ne peuvent donc pas être données aux héritiers.

L’usufruit peut être transféré pendant une période limitée ou pendant toute la vie de la personne qui donne l’usufruit. Dans tous les cas, il est toujours nécessaire de se référer à la durée de vie du premier usufructuraire. Avec sa mort, le droit à l’usufruit se désintéresse et se joint à nu.

L’acte de vente doit avoir lieu par écrit, sous peine de nullité (art. 1350 du Code civil francen) et doit être stipulé par un agent public. Une condition essentielle est la notification au propriétaire. Jusqu’à ce que la notification soit faite, l’usufruitier sera uniquement tenu avec le cessionnaire au propriétaire de l’actif.

Après la cession, les coûts de l’entretien ordinaire ainsi que les taxes liées à l’utilisation de l’actif (par exemple TARI et TASI) seront à la charge de l’usufruitier. Le propriétaire nu sera tenu de payer uniquement les dépenses extraordinaires ainsi que les taxes sur la propriété de l’actif (par exemple IMU).

Gaston Alexandre

En tant que travailleur indépendant, j’ai décidé de me lancer dans la rédaction d’articles basée sur le buzz international. Je traite ainsi différents sujets, et particulièrement ceux qui ont suscité un énorme engouement dans la société mondiale. J’écris ainsi des articles concernant les thématiques à fort caractère, c’est-à-dire qui créent un véritable impact émotionnel chez le lecteur. Le nombre d’articles que j’écris est variable au quotidien. L’objectif étant de fournir le maximum d’informations pertinentes du jour, vous pouvez alors découvrir de nombreuses publications d’une douzaine de lignes par article.
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