Cette exposition traite de la façon dont au VIIIe siècle av. J.-C., après la dynastie Ramsès, les rois koushites, originaires d’une région du nord du Soudan, reconquirent la vallée du Nil et unifièrent « les deux terres », l’Égypte et son royaume du sud, imprégné dans l’art pharaonique, l’idéologie et la religion.
Dans un parcours chronologique, l’exposition présente des statues de granit qui représentent le dieu Amon sous la forme d’un bélier protégeant Aménophis III, des sphinx et des déesses, des amulettes et des objets en bronze provenant de la collection du Louvre et d’autres grands musées du monde. .
Cette photographie montre l’entrée de l’exposition « Pharaon des Deux Terres. L’histoire africaine des rois de Napata » au Musée du Louvre à Paris. (STÉPHANE DE SAKUTIN/AFP)
De nombreuses pièces proviennent de fouilles effectuées ces dernières années qui offrent un contraste entre cette culture et l’or et l’opulence associés aux pharaons.
L’exposition raconte comment, en l’an 720 av. J.-C., le premier roi Pianjy quitta Napata pour conquérir l’Égypte. Ses successeurs fondèrent la 25e dynastie réunissant les terres d’Égypte et le royaume kouchite, qui resta jusqu’en 655 avant J.-C., régnant sur un immense territoire qui s’étendait du delta du Nil jusqu’au confluent du Nil Blanc avec le Nil Bleu.
Les œuvres sont exposées dans le cadre de l’exposition « Pharaon des Deux Terres. L’histoire africaine des rois de Napata ». (STÉPHANE DE SAKUTIN/AFP)
L’exposition baptisée « Pharaon des deux terres » se concentre sur la figure du monarque le plus connu de cette lignée, Taharqo, mentionné dans la Bible, et se termine par la défaite de cette dynastie contre les Assyriens.
L’une des originalités de cette exposition, qui s’ouvre ce mercredi et se poursuivra jusqu’au 25 juillet, est la reconstitution imaginaire des statues représentant les cinq pharaons de cette dynastie, dont les restes ont été découverts dans une fosse en 2003 et ils ont été recréés grâce au hypothèses des archéologues.