Le vaisseau spatial russe Progress MS-17 change de point d’amarrage sur l’ISS

Le vaisseau spatial russe Progress MS-17 a entamé son changement de point d’amarrage avec la Station spatiale internationale (ISS) mercredi soir dernier (20). D’ici la fin du 22, le véhicule lancé depuis la Terre en 2022 doit être repositionné sur le module Nauka, rattaché à la station en juillet de cette année.

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Le processus a commencé mercredi à 20h42 (heure de Brasilia), le système de pilotage autonome de l’engin spatial se détachant du module Poisk et s’éloignant de la station d’une distance de près de 200 mètres. Depuis lors, le Progress MS-17 effectue des manœuvres de stabilisation statique, en attendant la disponibilité du nouveau point d’amarrage sur l’ISS.

Le vaisseau spatial Progress MS-17 est en route vers le module Nauka de l’ISS, où il devrait rester environ un mois. Ensuite, il sera dirigé vers l’atmosphère terrestre, où il brûlera complètement (Image : Roscosmos/Handout)

L’idée est que l’amarrage se fasse à 1h43 vendredi prochain. Le déroulement de l’action sera supervisé par les cosmonautes Pyotr Dubrov et Anton Shkaplerov de l’agence spatiale russe (Roscosmos). Les deux sont formés pour s’occuper de la situation au cas où quelque chose d’imprévu se produirait, mais le plan est que le propre système du navire conduise seul le changement.

Le “changement de chambre” ne sera cependant pas long : attaché à l’ISS depuis juillet de cette année, le Progress MS-17 devrait rester au nouveau point d’amarrage un peu moins d’un mois – l’engin spatial devrait revenir sur Terre en définitive fin novembre.

“Retour sur Terre”, cependant, n’est qu’une manière de dire que l’engin spatial ne restera pas à la station : en effet, dès que ses réserves seront épuisées, les cosmonautes le chargeront de matériaux à jeter, le dirigeant vers le nôtre .atmosphère, où le processus de rentrée le brûlera complètement. Soit dit en passant, il s’agit d’une norme adoptée par la Russie pour tous les navires Progress.

Fait intéressant, le départ de Progress laisserait le module Nauka avec un point de connexion modulaire (appelé « connexion HDA ») qui, en théorie, lui permettrait d’étendre la présence du pays sur l’ISS. Cependant, cela pourrait même ne pas être mis à profit, étant donné que la Russie a confirmé son désir de quitter définitivement la station plus tard cette décennie, après plus de 20 ans de collaboration avec des astronautes américains et européens.

Gaston Alexandre

En tant que travailleur indépendant, j’ai décidé de me lancer dans la rédaction d’articles basée sur le buzz international. Je traite ainsi différents sujets, et particulièrement ceux qui ont suscité un énorme engouement dans la société mondiale. J’écris ainsi des articles concernant les thématiques à fort caractère, c’est-à-dire qui créent un véritable impact émotionnel chez le lecteur. Le nombre d’articles que j’écris est variable au quotidien. L’objectif étant de fournir le maximum d’informations pertinentes du jour, vous pouvez alors découvrir de nombreuses publications d’une douzaine de lignes par article.
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