Mariam bint Mohammed Almheiri, ministre du Changement climatique et de l’Environnement, a annoncé l’approbation par les Émirats arabes unis du programme d’action politique pour la transition vers une alimentation et une agriculture durables, lors d’un événement de haut niveau sur « Accélérer un transition rurale vers une agriculture durable pour les personnes, le climat et la nature » qui a eu lieu dans le cadre de la Journée de la nature de la COP26.
Le document définit des voies et des actions concrètes que les acteurs étatiques et non étatiques peuvent prendre pour réorienter le soutien public à l’agriculture. Il a été développé par la présidence de la COP26, la Banque mondiale et Just Rural Transition – une initiative qui rassemble une communauté mondiale d’acteurs des secteurs public et privé pour défendre des solutions équitables aux défis des systèmes alimentaires.
Almheiri a déclaré: “Les efforts individuels des pays ne suffisent pas pour atteindre notre objectif commun. Reconnaissant que des partenariats mondiaux efficaces jouent un rôle clé dans l’éradication de la faim dans le monde, les Émirats arabes unis approuvent le programme d’action politique pour la transition vers une agriculture alimentaire durable. Nous sommes convaincus que le programme conduire un changement inclusif indispensable vers une agriculture durable par le biais de politiques, d’investissements et d’un soutien appropriés.” Climate), une initiative conjointe des Émirats arabes unis et des États-Unis qui vise à augmenter et à accélérer les investissements dans l’innovation des systèmes agricoles et alimentaires intelligents face au climat et la RD au cours des cinq prochaines années.
L’Agenda politique reconnaît l’importance de l’agriculture dans la production alimentaire, fournissant des moyens de subsistance à des milliards de personnes à travers le monde et contribuant à l’économie. Dans le même temps, l’agriculture est le deuxième principal moteur d’émissions de gaz à effet de serre après l’énergie et la principale cause de perte de biodiversité, qui, à son tour, sape les systèmes alimentaires et pose des risques pour les agriculteurs, les communautés et les économies.
Le document fournit une définition complète de l’agriculture durable, recommande des mesures à prendre, décrit des options politiques illustratives pour aider les décideurs, propose des canaux pour un dialogue politique continu, une collaboration et un soutien par les pairs en s’appuyant sur les engagements et les initiatives existants, et expose les arguments en faveur d’une réorientation politiques publiques. (/WAM)
