Les idées fausses en matière de cybercriminalité mettant les consommateurs britanniques en danger

  • Le rapport SOS sur la cybercriminalité d’Affinion révèle que le Royaume-Uni est l’un des pays les plus préoccupés par la cybercriminalité, derrière seulement le Brésil, les États-Unis et l’Espagne, avec des gens plus préoccupés par la cybercriminalité que les cambriolages ou les agressions
    • Un quart des personnes ont été touchées par le vol d’identité, mais 51 % n’ont pas confiance dans la façon de prévenir la cybercriminalité
    • L’ anxiété au sujet de la cybercriminalité augmente avec l’âge
    • Cinquante cinq pour cent des répondants ne se sentent pas confiants pour prévenir la cybercriminalité
    • De nombreux mythes liés à la cybercriminalité existent — un tiers des consommateurs britanniques estiment que le Wi-Fi public doit être sécurisé par la loi, par exemple

    Les

    mythes liés à la cybercriminalité exposent les consommateurs britanniques à un risque accru, révèle une étude publiée aujourd’hui dans le rapport SOS Cybercriminalité d’Affinion.

    Un tiers des personnes (33%) croient à tort que le Wi-Fi public doit, en vertu de la loi, avoir une sécurité efficace (cela passe à 58% en Turquie). De même, moins de la moitié (48 %) savent que https ://signifie qu’un site Web est sécurisé (seulement 35 % en Suède et en Norvège) et un quart (23 %) ne savent pas que l’utilisation du même mot de passe sur tous les comptes affecte le risque de fraude. Cela laisse les consommateurs confus et rend la lutte contre la cybercriminalité encore plus difficile.

    Le rapport, basé sur des recherches menées auprès de plus de 13 000 consommateurs dans 12 pays, révèle des lacunes importantes en matière de sensibilisation et d’inquiétude à l’égard de la cybercriminalité. Plus des deux tiers (69 %) des consommateurs britanniques se sont dits préoccupés par la cybercriminalité, ce qui en fait l’un des pays les plus préoccupés derrière seulement le Brésil (87 %), les États-Unis (75 %) et l’Espagne (73 %),

    Les transactions financières frauduleuses sont les formes les plus courantes de cybercriminalité (51 % touchées), suivies d’un piratage d’un compte de médias sociaux ou de messagerie (49 % touchés), et de faux appels, liens électroniques ou SMS (45 % touchés). Un quart (27 %) des Britanniques ont été touchés par le vol d’identité directement ou indirectement.

    Malgré cela, les consommateurs britanniques sont plus préoccupés par la cybercriminalité que toute autre forme de criminalité : 69 % sont très préoccupés ou assez préoccupés par la cybercriminalité, comparativement à 61 % des infractions contre les biens (p. ex. cambriolage), 61 % des crimes physiques comme les voies de fait et 49 % au sujet des véhicules crime. Selon la recherche, la sensibilisation à la cybercriminalité semble s’accroître avec l’âge ; les répondants âgés de 18 à 24 ans étaient plus préoccupés par la criminalité physique que la cybercriminalité, mais à partir de 35 ans, la cybercriminalité est perçue comme le plus grand risque.

    À l’échelle mondiale, les femmes sont plus préoccupées que les hommes dans tous les types de cybercriminalité. La plus grande différence entre les sexes concerne la fraude au magasinage en ligne (67 % de femmes se déclarent préoccupées par rapport à 59 % d’hommes), le vol d’identité (68 % contre 60 %) et les transactions frauduleuses (69 % contre 61 %).

    Lorsqu’ elles ont été interrogées, 70 % des personnes pensent que leur préoccupation augmente parce qu’elles estiment que le nombre d’incidents augmente ; 46 % ont déclaré que cela était dû à une plus grande couverture médiatique de la question et 30 % pour une victime de cybercriminalité. Un tiers a dit qu’ils se sentent plus vulnérables parce qu’ils ont plus de comptes en ligne et, par conséquent, une préoccupation accrue.

    En ce qui concerne la lutte contre la cybercriminalité, 55 % des répondants ne se sentent pas confiants pour prévenir la cybercriminalité et seulement 25 % se sentent confiants pour résoudre une attaque.

    Karen Wheeler, vice-présidente et responsable nationale UK chez Affinion commente : « Les histoires de malwares, de vols d’identification, de violations de données et d’autres formes de cybercriminalité sont très familières et pourtant nos recherches montrent que cela ne signifie pas que les utilisateurs ordinaires de la technologie dans le monde entier sont armés pour se défendre. Bien que les experts nous avertissent de l’importance d’utiliser plusieurs mots de passe et de magasiner sur des sites Web sécurisés, il y a encore un manque effréné de sensibilisation et de confusion entourant la cybercriminalité.

    « Les consommateurs recherchent des conseils sur la façon de se protéger afin qu’ils puissent avoir confiance alors qu’ils vivent de plus en plus leur vie en ligne, mais pour le moment, ils ne savent pas à qui se tourner. Les entreprises, disposant de l’expertise requise, ont la possibilité de se mettre aux côtés de leurs clients et de fournir des informations, une protection et un soutien pour lutter contre la cybercriminalité, et cette implication ne passera pas inaperçue. Nous savons par expérience que les organisations qui jouent un rôle clé dans la vie de leurs clients seront récompensées par un engagement et une fidélité accrus — une marchandise très prisée sur les marchés volatils et encombrés. »

    Pour lire le rapport complet, visitez : https://affinion.co.uk/insight/cybercrimesos/

    Gaston Alexandre

    En tant que travailleur indépendant, j’ai décidé de me lancer dans la rédaction d’articles basée sur le buzz international. Je traite ainsi différents sujets, et particulièrement ceux qui ont suscité un énorme engouement dans la société mondiale. J’écris ainsi des articles concernant les thématiques à fort caractère, c’est-à-dire qui créent un véritable impact émotionnel chez le lecteur. Le nombre d’articles que j’écris est variable au quotidien. L’objectif étant de fournir le maximum d’informations pertinentes du jour, vous pouvez alors découvrir de nombreuses publications d’une douzaine de lignes par article.
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