L’action climatique, l’économie circulaire, la neutralité carbone et le financement de bâtiments respectueux de l’environnement ont été quelques-uns des sujets abordés lors du premier congrès Camacol Verde qui s’est tenu à Pereira, au cours duquel la portée du développement de logements durables a également été abordée.
Le directeur du Département national de planification (DNP), Jorge Iván González, a souligné l’importance de rendre les villes plus durables, ainsi que le travail réalisé avec Camacol pour consolider le Plan national de développement (PND). “En effet, après une dynamique participative et l’écoute des observations du syndicat, nous avons ajusté l’article qui déterminait les plafonds des logements sociaux en Unités de Valeur Fiscale (UVT) et les laissait au SMIC.”
À cet égard, le président de Camacol, Guillermo Herrera, a ajouté que toutes les mesures prises devraient viser à inverser la contraction des ventes à laquelle sont confrontés les logements et à réduire les coûts lors de l’acquisition de cette offre, et, conformément au thème de Camacol Verde , l’importance de construire des points durables dans cette direction. « L’exploration de conceptions respectueuses de l’environnement peut réduire les coûts associés au logement et a le potentiel de générer des économies. Pour cette raison, nous pensons que le vert est la seule option et, compte tenu de ce scénario, nous devons construire des maisons qui génèrent moins de coûts pour ceux qui vont les habiter, en particulier ceux qui achètent des logements d’intérêt social (VIS), ce qui nous oblige à analyser comment le coût impacte la liberté des ménages de pouvoir dépenser pour ce dont ils ont besoin ».
Herrera a rappelé qu’à Bogotá, les familles à faible revenu peuvent consacrer jusqu’à 40 % de leurs revenus aux coûts liés au logement. « Justement, ce qu’on veut avec la construction durable, c’est réduire les dépenses d’eau et d’énergie, et c’est quelque chose qui sera possible quand ils auront des maisons plus respectueuses de l’environnement.
