Les systèmes photovoltaïques sont des biens immobiliers

Confirmé la circulaire 36/E de la Revenue Agency : les systèmes photovoltaïques sont des actifs immobiliers.

Le ministère de l’Économie et des Finances a confirmé ce qui a été créé par l’Agence du revenu (circulaire 36/E du 19 décembre 2013). En classant les systèmes photovoltaïques comme biens immobiliers, le montant des taxes à payer changera également. Voici les aspects cadastraux et fiscaux de la question.

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Les systèmes photovoltaïques sont des biens immobiliers

La classification des systèmes photovoltaïques comme biens immobiliers est due au fait qu’ils « ne sont pas facilement amovibles sans coûts importants ». La durée de vie des panneaux solaires est bien inférieure à celle d’un immeuble immobilier, et c’est pourquoi « les coefficients d’amortissement ont été établis de manière à tenir compte de la durée de vie utile des différents composants du bâtiment » (circulaire n° 6 du 30 novembre 2012).

Il est donc exclu que les systèmes solaires puissent être considérés comme « utiles au public » et donc être exonérés de taxes. Pour que quelque chose change sur le front fiscal du photovoltaïque et, en particulier, pour les installations sur le bâtiment, il est nécessaire d’attendre la mise en œuvre de la délégation fiscale de la loi no 23 de 2014, avec laquelle le gouvernement s’engage à intervenir.

Traitement cadastral et fiscal du photovoltaïque

La

circulaire 36/E indique clairement que les plantes sont toujours considérées comme immeubles, tant du point de vue cadastral qu’à des fins fiscales, à quelques exceptions près : les plantes inférieures à 3 kW et celles qui augmentent la valeur cadastrale d’une propriété en pourcentage inférieur à 15 % ne le sont pas.

Les conséquences pour le photovoltaïque ? Il y en a deux, tous deux négatifs :

  1. un système photovoltaïque supérieur à 3 kW, s’il a une valeur cadastrale supérieure à 15 % de celle du bâtiment en service, augmente la valeur cadastrale du bâtiment, avec une augmentation relative des taxes
  2. étant les usines considérées comme immobilières, un pourcentage d’amortissement de 4 % s’appliquera à eux : une société détenue par un système photovoltaïque qui, auparavant, déduit de son revenu d’entreprise un pourcentage de 9 % des coûts de l’usine (taux d’amortissement prévu pour les biens meubles), ne déduit désormais que 4 % par an et, bien que la période d’amortissement soit plus longue, elle peut réduire le fardeau fiscal moins important.

Pour l’instant, le gouvernement s’est engagé « à adopter, dans le cadre de la mise en œuvre de la délégation fiscale visée par la loi no 23 de 2014, des mesures visant à réviser les critères énoncés dans la circulaire 36/E de l’Agence du revenu, prévoyant les exigences et les conditions pour l’exonération de la modification du revenu cadastral des installations d’accueil du bâtiment dont le revenu cadastral est inférieur à 40 %. »

En conclusion : pour les installations résidentielles, il devrait y avoir des nouvelles positives, tandis que, comme le montre la dernière réponse du MEF, il est peu probable que la situation de toutes les usines soit révisée et que la situation de toutes les usines soit reconsidérée comme des biens meubles.

Pour en savoir plus sur les profils cadastraux et les aspects fiscaux des systèmes photovoltaïques, téléchargez la circulaire 36E du 19 décembre 2013.

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Gaston Alexandre

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