Quels sont les sujets qui sont obligés de démolir les abus de bâtiments ? Le Tar Lazio donne (enfin) les noms ! Le tribunal administratif régional pour la région du Latium, avec son arrêt n° 10869/2020 du 23 octobre 2020, a réitéré un principe de droit important.
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Tar Lazio se prononce sur des sujets obligés de démolir les abus.
Les abus de bâtiments doivent toujours être démolis, même par ceux qui ne les ont pas réalisés. Pour mettre fin au mot, c’est le TAR Lazio avec la décision 10869/2020 du 23 octobre 2020
Le Lazio TAR a, encore une fois, consacré que le propriétaire du bien fait illégalement, en l’absence d’autorisation, doit être considéré comme légitimé passivement en ce qui concerne la mesure de démolition, qu’il soit étranger ou non à la réalisation de l’abus, s’attendait à ce que « la condition préalable à l’adoption d’un ordre de démolition n’est pas, en fait, l’évaluation de la responsabilité dans la commission de l’infraction, mais l’existence d’une situation des lieux qui contraste avec celle prévue dans les équipements de construction urbaine : de sorte que c’est le sujet qui a la propriété d’exécuter l’ordre réparateur, c’est-à-dire en vertu du droit dominical le propriétaire, que la personne responsable de l’abus est bénéficiaire de la sanction réelle pour la restauration des lieux » (contre. La mer d’État. VI, 11 décembre 2018, n. 6983).
Qui est l’assujetti qui doit exécuter l’ordre de démolition d’abus de bâtiments ?
L’assujetti de l’ordre de démolition de l’abus de bâtiment est identifié dans le sujet qui a le pouvoir de supprimer concrètement l’abus de bâtiment, pouvoir qui est sans aucun doute en concurrence avec le propriétaire, même s’il n’est pas responsable en direct.
Le Lazio TAR déclare donc que « pour que le propriétaire d’une construction illégale soit le destinataire de l’ordre de démolition, il n’est pas nécessaire d’établir s’il est responsable de l’abus, car la même disposition se limite à la légitimation passive du propriétaire qui n’est pas responsable de l’exécution de l’ordre de démolition, sans nécessiter l’évaluation réelle d’une partie de sa responsabilité » (cf. contre. État, sect. VI, 28 juillet 2017, n. 3789 ; sect. IV, 19 octobre 2017 n. 4837 ; du 19 avril 2018, n. 2364).
Source : Tar Lazio