Telegram obéit à STF et supprime les chaînes bolsonaristes pour éviter le blocage au Brésil – Applications et logiciels –

Telegram aurait ignoré la justice brésilienne pendant un certain temps : le TSE (Cour supérieure électorale) a tenté de contacter l’entreprise, mais en vain. Cependant, le messager a décidé de se conformer à une ordonnance du STF (Cour fédérale suprême) et a supprimé trois chaînes liées à Bolsonarista Allan dos Santos. Si elle ne se conformait pas à la décision du ministre Alexandre de Moraes, l’application pourrait être bloquée dans le pays pendant 48 heures, en plus d’une amende.

Application Telegram (Image : André Fogaça/)

L’ordonnance a été rendue vendredi dernier (25) et, selon la STF, a été exécutée samedi, dans le délai de 24 heures fixé par la Cour.

Selon le Agence Brésil, la STF a exigé le blocage des trois comptes liés à Allan dos Santos en janvier. Cependant, comme Telegram a son siège social à Dubaï, aux Émirats arabes unis, et n’a pas de représentation officielle au Brésil, la commande a été laissée sans destination claire.

Cela a changé en février, lorsque la notification a été faite à un cabinet d’avocats qui est un mandataire de Telegram au Brésil. Sur ce, la commande fut exécutée.

Il est à noter qu’il y a quelques jours, le drap a révélé que Telegram avait un représentant légal au Brésil depuis 2015 : il s’agit d’un cabinet d’avocats engagé spécifiquement pour s’occuper de l’enregistrement des marques auprès de l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle).

Le blogueur Allan dos Santos fait l’objet d’une enquête de la STF, accusé d’avoir utilisé les réseaux sociaux pour coordonner un faux réseau d’information, en plus d’avoir commis des crimes d’incitation à la haine et à la violence.

Voici la note STF complète :

En ce qui concerne la décision de justice rendue par le ministre Alexandre de Moraes dans les dossiers de la pétition (PET) 9935, Telegram a suspendu trois comptes attribués à l’un des suspects d’être à la tête d’un programme de financement de milices numériques au Brésil.

La suspension des comptes, dûment respectée par l’appli de messagerie ce samedi (26), a déterminé un délai de 24 heures pour le retrait des profils, sous peine de bloquer l’appli pendant 48 heures s’ils restaient en ondes, en plus d’un amende de 100 000 R$ par jour en cas de non-respect.

STF

Telegram renonce à bloquer des chaînes en Ukraine

Pavel Durov, PDG de Telegram, a déclaré dimanche dernier qu’il envisageait de limiter les canaux de l’application en Ukraine lors de l’invasion de la Russie afin de lutter contre les discussions. “En cas d’aggravation de la situation, nous envisagerons la possibilité de restreindre partiellement ou totalement le fonctionnement des chaînes Telegram dans les pays impliqués pendant le conflit”, indique l’exécutif dans un message public sur l’application.

Cependant, Durov a changé d’avis : de nombreux utilisateurs ont demandé que les chaînes Telegram ne soient pas désactivées pendant la guerre, car elles étaient « la seule source d’information pour eux », selon le PDG. Pourtant, il avertit que les gens devraient vérifier les faits et ne devraient pas croire aveuglément tout ce qui apparaît dans le messager.

“J’exhorte les utilisateurs en Russie et en Ukraine à se méfier de toute donnée distribuée sur Telegram en ce moment”, déclare l’exécutif. “Nous ne voulons pas que Telegram soit utilisé comme un outil qui exacerbe les conflits et incite à la haine ethnique.”

Gaston Alexandre

En tant que travailleur indépendant, j’ai décidé de me lancer dans la rédaction d’articles basée sur le buzz international. Je traite ainsi différents sujets, et particulièrement ceux qui ont suscité un énorme engouement dans la société mondiale. J’écris ainsi des articles concernant les thématiques à fort caractère, c’est-à-dire qui créent un véritable impact émotionnel chez le lecteur. Le nombre d’articles que j’écris est variable au quotidien. L’objectif étant de fournir le maximum d’informations pertinentes du jour, vous pouvez alors découvrir de nombreuses publications d’une douzaine de lignes par article.
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