Uber est condamné à verser 20 000 BRL à un passager gravement blessé – Brésil –

La Cour de justice du Rio Grande do Sul a condamné le Uber payer des dommages moraux et cosmétiques à un passager. La femme a été blessée avec une faux laissée sur le siège arrière de la voiture et a laissé une cicatrice. Une décision de deuxième instance a augmenté le montant et, ensemble, l’indemnisation s’élève à 20 000 R$.

Application Uber (Image : Priscilla Du Preez/Unsplash)

Le processus est en cours depuis 2019. La passagère raconte que, lorsqu’elle est montée dans le véhicule avec ses amis après une réunion, elle a instantanément ressenti une forte douleur. Bientôt, elle s’est rendu compte qu’une de ses fesses avait été blessée par une faux qui reposait sur le siège du véhicule.

Le conducteur n’a pas aidé et est parti à grande vitesse. La femme a dû trouver un autre moyen de se rendre à l’hôpital. À la suite de la blessure, elle a pris 18 points de suture et s’est retrouvée avec une cicatrice.

Dans la foulée, le passager a demandé une indemnisation de 300 000 R$. Uber a affirmé qu’il ne fournissait pas de service de transport individuel, qu’il ne faisait que mettre en relation chauffeurs et passagers, et qu’il ne pouvait en être tenu pour responsable.

En première instance, le 2ème tribunal civil du district d’Alvorada a estimé que le contrat existant était entre le passager et Uber et a ordonné à l’entreprise de payer 7 000 reais pour dommages moraux. En ce qui concerne les dommages esthétiques, il n’y a eu aucune compensation. Le plaignant a fait appel de la condamnation.

La deuxième instance augmente l’indemnisation

La nouvelle décision vient de la 6ème chambre civile de TJ/RS. La juge Eliziana da Silveira Perez, rapporteure de l’affaire, a augmenté l’indemnité pour dommages moraux de 7 000 R$ à 10 000 R$. Elle a estimé qu’Uber est responsable des attitudes de ses chauffeurs qui peuvent mettre les passagers en danger.

Le jugement dit :

La responsabilité de l’entreprise pour les actions des conducteurs de l’application, de toute évidence, découle de la théorie du risque commercial, de sorte qu’elle doit, le cas échéant, supporter les dommages résultant de l’absence du devoir de diligence dans la sélection et l’inscription de “conducteurs” , afin d’éviter des risques inacceptables pour ses passagers.

De plus, le juge a accordé le paiement d’un autre 10 000 R$ pour dommages esthétiques. Le magistrat a noté que la cicatrice de la passagère ne peut pas être cachée dans des maillots de bain, ce qui porte atteinte à son estime de soi.

Passons maintenant à la question sans réponse dans le processus : que faisait une faux dans le siège de la voiture ?

Sumner Auclair Auclair

Je suis rédactrice web depuis 2015 et les principaux sujets que je traite sont la mode, le high tech et le sport et la santé pour les femmes. Etant féministe de base, j’aime consacrer mes recherches sur tout ce qui a attrait au monde de la femme.
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