Un bateau de course utilise les piles à combustible à hydrogène de Toyota

Emirates Team New Zeeland (ETNZ) en est aux dernières étapes de son prototype de bateau de course avec une structure hydroptère alimentée par les piles à combustible à hydrogène de Toyota. Mesurant 10 mètres de long, le véhicule devrait être capable de fendre les vagues à une vitesse de 50 nœuds (92,6 km/h), avec une autonomie maximale de près de 180 km.

Sa taille est assez grande pour six membres d’équipage. ETNZ travaille pour faire ses débuts avec le nouveau bateau à l’America’s Cup de cette année, la plus ancienne compétition de course au monde (qui est même antérieure aux Jeux olympiques modernes).

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La Coupe de l’America est considérée comme l’une des plates-formes les plus importantes pour la présentation des innovations de l’industrie maritime sous tous ses aspects. Dans ce contexte, ETNZ a noué d’importants partenariats pour le lancement de son hydroptère (ou catamaran) propulsé à l’hydrogène, qui a débuté en août 2022.

Partenariats dans le développement de bateaux

L’un des partenariats clés de l’équipe néo-zélandaise est avec Toyota, qui est responsable de la fourniture des deux piles à combustible à hydrogène de 80 kW de pré-production. Le système de transmission a été conçu et intégré par la société néo-zélandaise Global Bus Ventures.

Swiss Gurit a aidé avec les matériaux composites et l’ingénierie, tandis qu’une hélice nord-américaine Mercury bas de gamme assure la propulsion du véhicule. Enfin, ETNZ a utilisé sa technologie pour la conception des pales du navire.

Il y a quatre réservoirs de stockage d’hydrogène pouvant contenir jusqu’à 33 kg d’hydrogène gazeux à 350 bar. Le système du bateau génère un maximum de 557 ch (440 kW) à 400 V CC, alimenté par les piles à combustible à hydrogène de Toyota.

Une autre technologie importante est le pilote automatique qui sera utilisé pour contrôler la hauteur de caisse, un logiciel propriétaire d’ETNZ. Le prototype final du navire se prépare pour le lancement début mars, lorsqu’il commencera une série d’essais en mer approfondis.

Gaston Alexandre

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