Un groupe de secours déclare que 2 membres ont été tués dans des violences au Myanmar

Deux travailleurs humanitaires de Save the Children figuraient parmi les personnes tuées dans l’est du Myanmar lors d’une attaque la veille de Noël, a annoncé mardi le groupe.

Le groupe a blâmé l’armée du pays pour l’incident qui a fait au moins 35 morts dans l’État de Kayah.

“La violence contre des civils innocents, y compris des travailleurs humanitaires, est intolérable, et cette attaque insensée est une violation du droit international humanitaire”, a déclaré la directrice générale du groupe, Inger Ashing, dans un communiqué.

“Ce n’est pas un événement isolé. Le peuple du Myanmar continue d’être la cible d’une violence croissante et ces événements exigent une réponse immédiate”, a déclaré Ashing.

L’armée birmane a déclaré que ses forces avaient été attaquées lorsqu’elle a tenté d’arrêter sept voitures qui, selon elle, roulaient de ” manière suspecte “.

Le porte-parole militaire Zaw Min Tun a déclaré à l’agence de presse française que les troupes avaient tué plusieurs personnes lors des affrontements qui ont suivi.

Une milice antigouvernementale qui opère dans la région, la Force de défense nationale Karenni, a déclaré que les personnes tuées n’étaient pas des membres de la milice mais plutôt des civils fuyant le conflit.

En réponse à l’attaque, Save the Children a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à mettre en œuvre un embargo sur les armes contre le gouvernement du pays.

L’ambassade des États-Unis au Myanmar a qualifié l’attaque de « barbare ».

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a également condamné l’attaque.

“Le ciblage de personnes innocentes et d’acteurs humanitaires est inacceptable, et les atrocités généralisées de l’armée contre le peuple birman soulignent l’urgence de tenir ses membres pour responsables”, a déclaré Blinken dans un communiqué.

Le Myanmar est le théâtre de nombreux troubles depuis qu’un coup d’État militaire en février a entraîné des manifestations à l’échelle nationale et de violentes répressions contre eux par les forces gouvernementales. Quelque 1 400 personnes auraient été tuées.

Alors que les premières manifestations étaient pacifiques, la résistance armée contre le gouvernement militaire s’est intensifiée, amenant certains experts de l’ONU à avertir que le pays risquait une guerre civile.

Certaines informations contenues dans ce rapport proviennent de l’Associated Press et de l’Agence France-Presse.

Gaston Alexandre

En tant que travailleur indépendant, j’ai décidé de me lancer dans la rédaction d’articles basée sur le buzz international. Je traite ainsi différents sujets, et particulièrement ceux qui ont suscité un énorme engouement dans la société mondiale. J’écris ainsi des articles concernant les thématiques à fort caractère, c’est-à-dire qui créent un véritable impact émotionnel chez le lecteur. Le nombre d’articles que j’écris est variable au quotidien. L’objectif étant de fournir le maximum d’informations pertinentes du jour, vous pouvez alors découvrir de nombreuses publications d’une douzaine de lignes par article.
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