Un sénateur veut jusqu’à 8 ans de prison pour vol d’Instagram et d’autres réseaux – Tecnoblog

Vous avez sûrement vu quelqu’un essayer d’avertir ses contacts que son compte Instagram ou WhatsApp a été piraté ou cloné. Peut-être avez-vous vous-même été victime de ce type d’action. Un nouveau projet de loi entend créer des peines spécifiques pour ces escroqueries.

Plénière du Sénat fédéral (Image : Jefferson Rudy/Agência Senado)

La proposition en question est le projet de loi 651/22, présenté par le sénateur Mecias de Jesus (républicains-RR). Le texte crée les types criminels d’extorsion par le biais d’enlèvements numériques et de détournements de fonds numériques.

Le dossier est en cours d’analyse par la Commission de sécurité publique (CSP), et les parlementaires peuvent présenter des amendements au texte. Il doit être transmis ultérieurement à la Commission de la Science, de la Technologie, de l’Innovation, de la Communication et des Technologies de l’Information (CCT) et à la Commission de la Constitution, de la Justice et de la Citoyenneté (CCJ).

Contents

Les crimes peuvent entraîner jusqu’à dix ans de prison et une amende.

L’extorsion par détournement numérique est définie comme « le détournement (piratage) de comptes de médias sociaux dans le but d’obtenir un avantage économique, comme condition de rançon ». Dans ce cas, la peine est un emprisonnement de quatre à dix ans et une amende, majorée d’un à deux tiers en cas de dommages matériels au titulaire du compte.

La justification du projet parle de ransomware, bien que ce type d’attaque soit plus courant pour chiffrer des fichiers et des bases de données. Dans le cas des réseaux sociaux, ce qui se produit réellement est l’invasion, soit en profitant des failles de sécurité, soit en utilisant des techniques d’ingénierie sociale.

Le détournement numérique, quant à lui, concerne la pratique devenue courante ces dernières années : « prendre le contrôle des réseaux sociaux d’un utilisateur afin d’appliquer des coups à ses abonnés, en se faisant passer pour le titulaire du profil ». La peine prévue par le projet de loi est un emprisonnement de quatre à huit ans.

Le projet présente comme justification les épisodes que nous avons vus ces derniers temps :

« l’escroc fait plusieurs annonces de vente d’électroménagers, d’électronique, de téléphones portables, de meubles à des prix attractifs, ou demande des valeurs de rachat aux contacts les plus proches. »

Le nombre d’attaques est en hausse.

Le document mentionne également un rapport de Gartner soulignant que les pertes dues aux cybercrimes dans le monde pourraient atteindre 50 milliards de dollars américains en 2023. Une autre donnée citée provient de la Securities and Exchange Commission (CVM) et indique que les cyberattaques contre les entreprises brésiliennes ont augmenté de 220% au premier semestre de cette année.

Avec information : Miettes.

Gaston Alexandre

En tant que travailleur indépendant, j’ai décidé de me lancer dans la rédaction d’articles basée sur le buzz international. Je traite ainsi différents sujets, et particulièrement ceux qui ont suscité un énorme engouement dans la société mondiale. J’écris ainsi des articles concernant les thématiques à fort caractère, c’est-à-dire qui créent un véritable impact émotionnel chez le lecteur. Le nombre d’articles que j’écris est variable au quotidien. L’objectif étant de fournir le maximum d’informations pertinentes du jour, vous pouvez alors découvrir de nombreuses publications d’une douzaine de lignes par article.
Bouton retour en haut de la page