Une créature à l’apparence d’un serpent et aux dents acérées se trouve sur la côte de SP

Une créature très “mystérieuse” a été retrouvée à Praia da Trincheira, à Ilha Comprida, sur la côte de São Paulo, dans la matinée de mardi dernier (1).

L’animal a été localisé sur la bande de sable par la photographe Monica Novaes, qui a enregistré l’animal et l’a publié sur ses réseaux sociaux.

Intrigué par le supposé “monstre marin”, long de près de deux mètres, à l’allure de serpent et aux dents acérées, a intrigué le photographe, qui a tenté d’enquêter sur ce que pouvait être cet animal.

« La photo de cet animal bizarre là-bas a suscité la curiosité par ici et, dans le doute, j’ai demandé aux biologistes de garde s’il s’agissait d’une MOREIA ou d’une anguille. Plusieurs followers biologistes ont contribué, merci ! », a écrit Monica sur Instagram.

Et, oui, elle a eu une réponse, qui a été dûment publiée avec l’image de la créature. « La principale caractéristique qui distingue les deux espèces est que la Morée n’a pas de nageoire, contrairement aux anguilles.
Le mystère est donc résolu : c’est une belle murène ! », a-t-il déclaré.

Lire la suite:

Murène : le serpent des mers

Dans le texte, le photographe a même donné plus de détails sur l’animal (de manière “sincère”, soit dit en passant). « La murène est un poisson laid, cela ne se nie pas. Il a un long corps cylindrique qui ressemble à un serpent et une bouche pleine de dents qui donne à l’espèce une apparence terrifiante. Cependant, sa saveur peut surprendre quiconque décide d’essayer cet étrange être des mers », a-t-il déclaré.

La photographe a poursuivi son reportage en disant que la murène est connue sous le nom de caramuru par les Indiens Tupinambá. De plus, on l’appelle aussi le serpent de mer en raison de sa forme. « Bien qu’elle ressemble à un serpent, la murène est de la même famille que l’anguille. Le plus grand mesure jusqu’à 4 mètres de long. C’est un poisson sans écailles et sans peau. Leur peau est composée de couleurs qui leur servent de camouflage », a-t-il ajouté.

Selon Monica, les animaux peuvent être à la surface, mais ils habitent aussi les profondeurs des océans. “Aux niveaux plus profonds, ils ont tendance à être cachés dans des grottes, où ils passent la journée à ‘dormir’. Lorsqu’ils sont à la surface, ils gardent la tête ouverte et la bouche ouverte avec des dents apparentes. Pour ceux qui regardent, la vue est effrayante », a-t-il admis.

Enfin, il a lancé un avertissement. « Comme les murènes sont des poissons électriques, elles sont choquantes. En effet, les animaux ont des cellules musculaires modifiées qui sont responsables des impulsions électriques appelées électrocytes. Bien que rarement vues, les murènes sont très communes ici sur nos côtes », a-t-il ajouté.

Olivier Quirion

Je m’intéresse particulièrement à l’interaction avec mes lecteurs. C’est pourquoi je suis ouverte à toutes les conversations faisant référence aux actualités mondiales. Vous pouvez retrouver une section interactive de groupe où il sera possible de nous joindre dans un débat dénoué de mauvaises critiques. Je fais en sorte que les internautes puissent lire mes articles de la manière la plus simple possible, tout en étant divertis. Je mise ainsi sur des articles peu encombrants et qui sont faciles à digérer. C’est d’ailleurs pourquoi je priorise une rédaction courte mais intéressante à lire.
Bouton retour en haut de la page