Vendre une maison hypothécaire : quand est-ce possible ?

Le simple fait d’entendre les mots hypothèque sur la maison a souvent peur, mais savez-vous que vous pouvez aussi vendre une maison avec une hypothèque ? En fait, il n’y a pas d’interdiction et le transfert de la propriété est valide et efficace. Cependant, certains aspects doivent être pris en compte et respectés pour que tout se passe conformément aux dispositions de la loi.

Vente d’une maison avec hypothèque

L’hypothèque est un véritable droit de garantie régi par l’art. 2808 du Code civil. Il donne au créancier le droit d’exproprier, même par rapport au troisième acheteur, les actifs liés à garantir son crédit et d’être satisfait de préférence sur le prix dérivé de l’expropriation. »

Le droit à l’hypothèque est constitué par la volonté des parties (hypothèque volontaire), ex lege (hypothèque légale) ou par peine (hypothèque judiciaire). La création de l’hypothèque se fait par l’enregistrement dans les registres immobiliers. Il s’agit d’une publicité constitutive, car c’est au moment de l’enregistrement que l’hypothèque a lieu, à la fois contre des tiers et entre les parties.

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Comment vendre une maison hypothéquée

La

vente d’une maison hypothécaire est donc certainement possible, car cette loi n’affecte pas le créancier. L’hypothèque est une véritable garantie qui « suit » le bien et non pas ceux qui l’ont allumé, continue de peser sur l’actif même en cas de changement de propriété de celui-ci. Cela signifie que l’actif, même s’il est vendu ou donné à des tiers, reste une garantie du créancier jusqu’à ce que la dette soit entièrement payée.

Pour cette raison, le créancier n’a aucun intérêt à s’opposer à un éventuel transfert du bien, car cela ne l’affecte pas négativement. Malgré le changement de propriétaire, il ne perd donc pas le droit de pouvoir exproprier l’actif lié si le vendeur initial fait défaut aux obligations assumées.

L’article 2808 du Code civil francen stipule expressément que le droit d’exproprier l’actif lié à la garantie du crédit demeure même s’il est aliéné, par rapport au troisième acheteur.

La

vente d’une maison hypothécaire n’est donc pas interdite, à condition que le nouveau propriétaire accepte le risque de perdre le bien si le débiteur initial ne paie pas ce qui est dû au sujet en faveur de qui il est L’hypothèque a été enregistrée. Ce risque consiste en la vente forcée du bien hypothéqué, afin d’éviter ce qui reste à l’acheteur mais de payer la dette restante.

Dans cette situation, le seul sujet susceptible d’avoir des répercussions négatives est donc le nouveau propriétaire.

Vendre une maison avec hypothèque : le cas à éteindre. Prenons l’exemple d’un appartement acheté avec un prêt bancaire à la conclusion d’un contrat hypothécaire. Le propriétaire Tizio décide alors, au bout du temps, de vendre une maison hypothécaire à l’acheteur Caio.

  1. Le rôle du notaire et les contrôles à effectuer

Le notaire chargé de rédiger l’acte de transfert est tenu d’effectuer des actes de vérification du point de vue urbain et cadastral et des actes d’évaluation concernant la situation juridique du bien soumis au contrat. Cela doit se faire par le biais de mesures hypothécaires et cadastrales.

Les

hypothèques sont en fait inscrites dans les registres publics de l’immobilier. Pour connaître un bien, il est donc nécessaire d’effectuer, même en ligne, un examen hypothécaire, à partir des données cadastrales de la propriété ou des données de la personne (personne ou entreprise) propriétaire du bien.

Le notaire public est donc tenu de vérifier à l’avance la liberté et la disponibilité du bien et les résultats des registres immobiliers. Le résultat des inspections est un rapport hypothécaire de 20 ans. Le rapport met en évidence le tableau synoptique de la continuité des transcriptions ainsi que des charges et des préjugés possibles. Il s’agit d’une obligation découlant de la mission qui lui est conférée et qui relève de la performance professionnelle du travail.

Si ces contrôles montrent qu’un prêt hypothécaire est enregistré sur la propriété, comme il est visible dans les directeurs immobiliers, le notaire doit expliquer en détail la transaction et s’assurer que l’acheteur a bien compris les risques auxquels il est exposé avec l’acceptation de l’achat et de la vente.

L’acheteur, qui est donc au courant de l’enregistrement préjudiciable, peut tout de même décider d’accepter le risque d’insolvabilité du débiteur et de procéder à l’achat et à la vente de la maison hypothéquée.

  1. Les implications possibles

L’acte d’achat et de vente concernant un actif accaparé d’un prêt hypothécaire est légitime et efficace. En raison des effets typiques du contrat, l’acheteur acquiert la pleine propriété de l’actif dans l’état de fait et de droit dans lequel il a payé au moment de la signature du contrat.

La dette sur la propriété peut être remboursée en même temps que l’acte, car le coût de l’achat et de la vente peut être utilisé pour payer l’établissement de crédit. Dans ce cas, un responsable de la banque devra donner son consentement à l’annulation de l’hypothèque une fois le paiement perçu au même endroit.

Cependant, considérez que tout cela ne se produit pas, que la dette continue et existe et, après avoir vendu la propriété, le dante causa se trouve incapable de payer les
versements mensuels de l’hypothèque. Ce défaut implique l’ouverture de la procédure d’exécution par la banque afin d’obtenir ce qui est juste. Le la durée de vie forcée du bien hypothéqué et le privilège d’être satisfait, du produit de sa vente, avec une préséance absolue par rapport à tout autre créancier possible.

L’acheteur ne peut en aucun cas s’opposer à la procédure d’exécution opérée par les créanciers contre son vendeur. Cependant, il peut alors faire appel au vendeur par le biais d’une autre procédure régie par l’article 1483 c.c. Le vendeur est tenu de garantir l’acheteur contre l’évitement, c’est-à-dire qu’il doit garantir l’achat du droit en garantissant l’absence de droits préexistants à des tiers. L’acheteur évité a droit à une indemnisation pour le dommage. Par conséquent, dans le cas d’une procédure exécutoire opérée par les créanciers contre son vendeur, il pourra réclamer ce dernier, obtenir le paiement du prix payé, les dépenses connexes et l’indemnisation du préjudice subi.

Gaston Alexandre

En tant que travailleur indépendant, j’ai décidé de me lancer dans la rédaction d’articles basée sur le buzz international. Je traite ainsi différents sujets, et particulièrement ceux qui ont suscité un énorme engouement dans la société mondiale. J’écris ainsi des articles concernant les thématiques à fort caractère, c’est-à-dire qui créent un véritable impact émotionnel chez le lecteur. Le nombre d’articles que j’écris est variable au quotidien. L’objectif étant de fournir le maximum d’informations pertinentes du jour, vous pouvez alors découvrir de nombreuses publications d’une douzaine de lignes par article.
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